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Mot du Président du congrès

Après des années de recherche fondamentale et translationnelle, l'introduction de nouveaux médicaments et les efforts pour développer de nouvelles techniques chirurgicales, le cancer de l’ovaire est encore un problème clinique non résolu. Il est toujours diagnostiqué à des stades tardifs et exige donc des thérapies agressives qui, le plus souvent ne mènent pas à la guérison, mais seulement à l’allongement de la durée vie tout en diminuant sa qualité.

Le cancer de l’ovaire est ainsi un énorme champ ouvert pour la recherche fondamentale sur l’oncogénèse et son histoire naturelle, pour la recherche translationnelle visant à définir de nouvelles cibles thérapeutiques pour le développement de médicaments, pour des essais cliniques abordant non seulement des nouveaux médicaments et les nouvelles conduites, mais aussi de nouvelles stratégies, pour contrebalancer le rapport coût/bénéfice des chirurgies agressives.

Un effort significatif des compagnies pharmaceutiques, des autorités gouvernementales et académiques, et des praticiens aussi est réellement nécessaire. Il devient évident que l'organisation de soin est obligatoire pour ne pas manquer la petite chance de guérison dans les sous-groupes de patientes encore à définir et fournir le soin le plus adapté aux patientes qui ne seront pas guéries.

Un nouveau concept d'unités clinico-biologiques favorisant la contribution d’informations cliniques du bloc opératoire au service d’oncologie médicale et aux laboratoires de recherche, émerge.De telles unités devraient être situées dans des centres spécialisés dans lesquels des équipes structurées et spécialement dédiées peuvent fournir des soins de qualité en terme de chirurgie et d’anesthésie, et en même temps, fournir un transfert rapide vers la recherche translationnelle via des premiers essais de médicaments.

Le 4ème ESOC aborde toutes ces questions d'une façon complètement nouvelle comparativement aux conférences traditionnelles.

Tous les chercheurs et cliniciens qui pensent que la prévention, le dépistage et le soin du cancer de l’ovaire, sont des problèmes majeurs de la médecine en ce début de 21ème siècle, devraient assister à ce symposium.

 
Denis Querleu